AU COMMENCEMENT, UN ORGASME
FULGURANT
Aussi loin que remontent mes pensées, c'est dans ma prime adolescence , âgée de 13 ans, déjà mature et
éveillée, (bien plus en comparaison de mes petites camarades insouciantes enclines aux jeux et à plagier stupidement leurs référents ou référentes sociaux du creuset familial, se cherchant dans
un moulinet stérile faites de pudibonderies apprises et ingurgitées et s'appliquant à plaire comme des poules à la basse-cour qui composait leurs petits univers sans imaginations véloces ni la moindre once de créativité ) Déjà à cet âge, j'étais solitaire non par choix
mais par nécessité. M'ennuyant à la compagnie de mes petites copines très insignifiantes, médiocres, sans folies, ni surprises, sans talents, ni provocations à cette hégémonie
d'une dictature d'un ordre pré-établi que personne ne remettaient en question, sauf par l'agressivité stupide et
improductive. Je m'ennuyais fermement ! De plus ma vie à la fois
sociale et scolaire était partagée entre la France (que je détesta très tôt culturellement et sexuellement parlant)
ainsi que mon Japon natal ou je vivais avec une mère gynarchiste que j'adorai. Mes passions pour la sexualité et les
sexualités commença très tôt et déjà à 14 ans, je connaissais le kama-sutra original ainsi que toute l'historologie de l'érotisme oriental et occidental et depuis les
premières civilisations. Curieuse et assoiffée d'une boulimie de connaissances et surtout un étonnement qui
m'interpella concernant la notion de: tabous, hontes sexuelles, gênes et pudeurs, (alors que je voyais
pour ma part ma mère nue depuis toujours à la maison, se faire masser, et s'enlacer avec ses amantes et ses amants ou plutôt ses jouets.) Ma mère ayant avec les hommes une défiance et un
rapport de force constant qu'elle m'enseigna, me faisant comprendre combien les mâles
étaient prédateurs esclavagisant dans une tour d'ivoire, leurs femmes , perdant toutes, leurs pouvoirs érotiques et leurs attractivités et perversités dés la gestation de 9
mois. Je voulais comprendre pourquoi le corps n'était pas un juste instrument de plaisirs et de vibrations, d'émotions et
pourquoi mes semblables niaient leurs pulsions ou n'osaient pas s'aventurer dans des univers troubles ,mystiques. Je me plongea dans la psychanalyse, et avala Freud, Lacan, Spinosa par ma mère et
Pascal ,Diogéne, Platon ainsi que Aristote de par mon père qui pour sa part m'astreignis une discipline martiale rigoureuse. Très tôt pratiquant 3 heures d'entraînement quotidien durant toute mon enfance, m'enseignant le dépassement de soit . Repousser ses
limites et transformer son corps en arme redoutable mais aussi par ma mère en organe constant de plaisirs vibratoires. Le 7ème
art était ma principale source de nourriture et de réflexion spirituelle et philosophique. Mon monde intérieur, empreint des
oeuvres mythologiques et des péplums, sentant que ces films étaient sources (pour moi d'un sentiment assoiffé de grandeur)
autre chose que de simple dilettantes cinéphiles, mais renfermaient des vérités fondamentales cachées et bien des secrets sur l'âme et la destinée humaine . C'est par un péplum qu'un déclic et un
trouble suivit d'une vague m'envahit ,subissant sans comprendre ,à cette époque , ce qui était en train de se produire. Telle
une lame de fond...Qui bouleversa et inclina à jamais ma sexualité perverse et sadienne ainsi que mes passions qui m'ont
tant apporté à ce jour.
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Seule, à la maison à Osaka , ma mère absente, la bonne couchée. Je visionna un péplum intitulé "
Ulysse". J'étais à mille lieux de penser que dans quelques heures un bouleversement allait m'incliner à jamais dans une passion folle, dévorante, une sexualité que les "psy" jugeront de
déviationnistes (ces gens là m'amusent profondément ) Aussi loin que remontent mes
souvenirs, une scène à l'écran me fit l'effet d'un tsunima dans tous mon être,lorsque apparurent des Nymphes ou Amazones dans des tenues guerrières maniant de longs fouets qu'elles faisaient claquer sur des hommes aux jambes d'animaux et des sabots en guise de pieds. Certains avec des groins et
des oreilles de porcs, d'autres au sol à 4 pattes ne sachant plus marcher ,animalisés ,
transformés en bétail asservit. Mon coeur s'accéléra et s'emballa, une onde de chaleur
m'envahit le bas ventre et les cuisses , tremblantes ,les mains moites, une sueur
soudaine. Confortablement assise, prise d'une incontrôlable excitation sexuelle, sans en comprendre le sens. Je ne pus que subir un déferlement violent incontrôlé sans même me toucher ni bien même m'effleurer. Un orgasme d'une violence inouïe me submergea et je connu pour la première fois de ma très
jeune existante un orgasme PUREMENT CEREBRAL qui me terrassa , vertige des sens en
fusion, groggy ! Je cria dans un orgasme, stupéfaite moi même et immobile. La bonne
arriva cinq minutes plus tard, sortant du lit, affolée demandant ce qui arrivait à sa "samaruti" (mon petit nom, rire) Gênée, je prétexta une violente douleur articulaire et du me plier à un massage imposé et bien inutile. Éclat de rire . Cet orgasme fut l'orgasme
fondateur de ma sexualité et de mon mode gynarchiste , et je consacra mon temps libre à me comprendre et à comprendre avec le secours de la psychanalyse qui j'étais et qu'elles étaient mes
inclinaisons. Peut-être une forme de zoophilie refoulée ou alors plus simplement la sublime jouissance totalement égoïste de voir un être devenu objet sans défenses sous mon contrôle , tel une
chose, une poupée, que j'utilise et qui n'a ni pensée propre, ni pouvoir de décision ou de refuser ne pouvant que me subir selon mon gré. Jouissance peut-être sadique de frapper et entendre des
cris et des peurs . Jouir d'un être à qui j'ôte toute humanité, sûrement! Je l'assume, je le revendique et qui secrètement au fond de lui même, libéré des contraintes morales, de la conscience et
de l'éthique ne révéraient pas de ces privilèges. Je laisse les moralisateurs et moralisatrices aiguiser leurs armes à mon encontre ou me préparer une corde mais cela ne sera pas aisée. Je manie
le verbe, l'esprit et les armes avec un certain brio, il faudra s'attaquer à un morceau de choix. Ne laissant que très peu de chances à mes détracteurs car peu démocratique, je
suis!
La vision d'un mâle grognant, au bout d'une chaîne, et surtout au visage de porc hanta mes nuits
sexuelles rêvant à un sous-sol avec à des chaînes de tels "mutants" à mes pieds et les
frappants et les considérants comme de bons pourceaux .. De là, aux pratiques
scatophiles, urophiles, coprophages et sadiques: Un tout petit pas existait que les années et la maturité se chargea de combler, comprenant que j'étais une dresseuse dans l'âme non par jeux, ni par intérêts mais par plaisir sexuel cérébral. Faisant partie de ces rares femmes ayant dompté leurs sexualités
et leurs pulsions pour les canaliser et les faire ressurgir dans des orgasmes prononcés sans même se toucher ni avoir la moindre aide physique. Seul mes yeux, mon cerveau, le cadre,
l'ambiance, les bruits et les sons,les rituels et les odeurs suffisent à mon corps à
entrer en résonance dans une symphonie orgasmique me laissant à chaque fois épanouie, heureuse. Le glauque est source pour moi d'une jouissance suprême tranchant radicalement avec une vie et un
espace raffiné, aseptisé et précieux.
Je n'ai pas eu besoin de supports pornographiques, ni des oeuvres d'Emmanuel (insipide) ou autres
romans pour godiches occidentales à l'eau de rose pour stimuler mon activité cérébrale
dans la sphère sexuelle et n'ai jamais eu besoin d'être "animalement" dépendante d'un
"mâle moquetté Saint -Maclou " ou d'un pare-choc de 4x4 Nissan bien viril pour me sentir
femme, femelle, sous l'étreinte (plutôt astreinte ) des coups de buttoirs de phallus pour avoir un sentiment de plénitude et me sentir exister. Cette sexualité reproductrice instaurée comme mode sexuel de plaisir dans un monde et une civilisation ou on maîtrise l'atome, ou on marche sur la Lune et bientôt sur
Mars ne m'inspire que mépris ..Quel manque d'imagination ! Quel manque de perversité*
Une honte et une régression en comparaison avec la Rome, la Gréce, La Sparte antique sans oublier la Babylone de Darius le grand et des civilisations ou le plaisir était un fondement culturel et
social.
*La perversité n'est , apprenez le, et enregistrez le dans une partie de votre cerveau, n'est pas
"négative" et n'est pas condamnable ni une tare. La perversité n'existe pas dans le
règne animal. Sauf, l'espèce animal dominante : L'humain. Elle est donc le fruit de
l'esprit et de la créativité cérébrale et de ses mises en formes dans un univers strictement lié au plus beau des états qu'ils soient permis à l'humain de vivre: Sa jouissance sexuelle!
*La perversité est le privilège de l'élite pensante ( Donatien de Sade ) & ( Sigmund
Freud) Lucides ? Non?
Ce qui sous tend qu'un crétin n'a pas de perversité! Exact ! La perversité est en corrélation directe
avec le "matos" ou les capacités intrinsèques cérébrales. Plus un humain à un imaginaire
développé plus il aura de la "perversité". J'enseigne souvent à titre imagé qu'être
"pervers" c'est être un Georges Lucas ou un Steven Spielberg de son propre univers
sexuel. Cela démontre une bonne santé mentale que de rêver fomenter, se réaliser dans ses perversités*
J'entends toujours en France "culture systématique du dénigrement" les mêmes axiomes «clichés»
malsains d'individus se voulant sains alors qu'ils sont malsains (avoir des pensées
malsaines est le propre d'esprits malsains) m'amenant sur le terrain glissant et
scabreux des déviations liés aux enfants ou aux sadismes attentatoires aux intégrités
physiques et forcés. Ce genre d'apartés ne sont pas de la sexualité ni de la perversité mais des abjections. Voilà des pensées strictement perverses, sur un plan de l'esprit ,fustigeable.
Pirouettes d'esprits médiocres, petits.
Au commencement , était Ulysse , un Péplum, et un mythe. Alors ? Maîtresse Sélène ou Circée
ré-incarnée?
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